À propos

Tout sur notre histoire, l'équipe, les démarches et l'atelier...

Gérante, designer & ébéniste

Enora Billard

Enora est la fondatrice de l’atelier de design Pastis Olive. Dans un village près de Honfleur, elle crée et fabrique elle-même toutes ses collections de mobiliers et décorations, ainsi que les commandes sur mesure. Elle donne aussi des cours découvertes pour le public chaque semaine.

Graphiste

Julien Jardin

Graphiste chez Beck Graphisme, imagine et crée tous les supports marketing et packaging de Pastis Olive. Sa créativité et son talent pour l’illustration sont un vrai atout pour l’image de l’atelier !

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Ebéniste & tourneur

Pierre-Loïc Précausta

Pierre-Loïc, ébéniste dans son atelier Boask à Mornant près de Lyon, il exécute les commandes corporatives ou pour particuliers de Pastis Olive, grâce à sa découpe laser et sa CNC(commande numérique).Travailleur méticuleux et «business friend» de Enora, Pierre-Loïc est un vrai atout pour la croissance de l’atelier !

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Mon histoire

Je m'appelle Enora, designer ébéniste et je vais vous raconter mon histoire...

J'ai commencé mes études en 2010 en design d'objets et en architecture d'intérieur à l'Institut Supérieur des Arts Appliqués (LISAA) à Paris. Au bout de deux ans, j'ai réalisé que j'avais autant envie de concevoir des objets que de les fabriquer de mes propres mains. Pour cela, j'ai décidé d'apprendre l'art de l'ébénisterie. En août 2013, j'ai donc traversé l'Atlantique pour étudier à l'École d'ébénisterie d'art de Montréal, au Québec. J'y ai acquis des techniques traditionnelles et artisanales, tout en découvrant un nouveau continent et une nouvelle culture. Après plusieurs années passées sur les marchés artisanaux, j'ai fondé Pastis Olive en janvier 2019. En octobre 2020, j'ai déménagé mon entreprise, ainsi que mes deux chats, en France. Aujourd'hui, mon atelier est situé dans mon charmant village natal, à Pennedepie, en Normandie.

Ma démarche

Commencer

Depuis mon enfance, je suis passionnée par le travail manuel et la créativité. J'adorais créer tout un tas de choses avec peu de moyens (mon petit plaisir, c'est de préparer un bon repas avec un frigo presque vide !). Vers 16 ans, j'ai commencé à suivre des cours de peinture avec Émilie Arnoux, qui m'a aidée à intégrer l’Institut Supérieur des Arts Appliqués de Paris. Pendant mes études, je me suis immergée dans la scène artistique parisienne, en passant beaucoup de temps à explorer des expositions temporaires, permanentes et des ateliers expérimentaux. Mes deux visites au Salon International du Design de Milan ont véritablement éveillé en moi une passion pour le design, l’unicité, l’expérimentation et la réflexion sur la valeur matérielle des objets. Cette expérience m'a poussée à m'interroger sur ce que le monde a réellement besoin de ressentir dans une société où tout est accessible instantanément.

Ralentir

Depuis toujours, les femmes et les hommes ont imaginé, créé et inventé une multitude d'œuvres et d'idées : littéraires, picturales, scientifiques, architecturales, décoratives, etc. Ils prenaient le temps de bien faire les choses, parfois même consacrant toute une vie à leur projet. Puis est arrivé le 20ème siècle, avec l'industrialisation et le travail à la chaîne, qui ont rempli les rayons des magasins et des supermarchés. Nous avons commencé à acheter, consommer et jeter, entrant dans un cycle répétitif. La surproduction érode peu à peu l'histoire de chaque objet, les savoir-faire transmis et la passion des artisans.

RALENTIR, c'est prendre le temps d'observer cette réalité et de laisser de côté l'idée que « c'était mieux avant ». Le changement dépend de nous : il faut privilégier la qualité et l'honnêteté dans nos créations. RALENTIR, c'est aussi envisager l'avenir et modifier notre comportement de consommation pour établir une relation plus juste entre producteurs et consommateurs. RALENTIR, c'est développer le réflexe de se poser les bonnes questions : Qui fabrique ce produit ? De quoi est-il composé ? D'où proviennent les matières premières ? Par quels moyens puis-je me les procurer ? Cette approche a un nom depuis 2004 : le slow design.

Durer

Ces interrogations sont étroitement liées à la préservation de l’environnement, face à des usines de production extrêmement polluantes qui fabriquent des produits en quantités si illimitées que cela en est vertigineux ! Il est temps de se tourner vers la durabilité des produits et d’éviter de racheter sans cesse. Il n'y a pas si longtemps, des bas en nylon pouvaient tirer des locomotives, et des ampoules duraient presque toute une vie humaine.

C’est dans ce contexte que le slow design s'impose progressivement sur le marché, visant à changer les mentalités. Il met en avant des objets uniques ou en éditions limitées, souvent réalisés à la main. Je suis fière d'intégrer ce concept dans mon processus créatif, en étant transparente sur l'origine de mes matières premières et de mes accessoires, tout en soulignant le « Fait en France ». L’art et l’artisanat sont le reflet d'une époque, transformant des idées abstraites en créations tangibles et figuratives.